Expériences de l'oeuvre

Nous savons, par définition, que chaque expérience a un début et une fin. Ces deux paramètres temporels fondamentaux, avec la ligne temporelle que la mémoire et l'attente construisent et mettent à jour, sont ce qui encadre l'expérience et lui donne sa forme.

Ce qui suit est une tentative d'expliquer des formes empiriques différentes selon les cadres conventionnels de la représentation et de la présentation.

"La forme est un caractère de chaque expérience qui est une expérience. L'art dans son sens spécifique décrète plus délibérément et entièrement la condition qui effectue cette unité. La forme peut alors être définie comme exécution des forces qui portent l'expérience d'un événement, d'un objet, d'une scène, et d'une situation à sa propre réalisation intégrale." (Dewey, Art as Experience, p. 137.)

"Je fais l'hypothèse qu'en s'intéressant à une situation ordinaire on se pose la question: 'Que se passe-t-il ici?' Que la question soit formulée explicitement dans les moments de doute et de confusion, ou implicitement lorsque les circonstances ne menacent pas nos certitudes, elle est posée et ne trouve de réponse que dans la manière dont nous faisons ce que nous avons a faire." (Erving Goffman, les cadres de l'experience, p. 16)

Exemples

1. MARTIAL pART2, Born/Seelig (1993)
2. Come Out, Steve Reich (1966)
3. Manuskript, Eric Lanz (1994)